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"Tout changer"... mais pas trop

Numéros de page :
pp.35-56
L'irruption de la droite berlusconienne, en 1994, inaugure un nouveau cycle, alimenté par la frénésie néolibérale qui parcourt l'Europe : celui de l'Etat-entreprise et de la personnalisation de la scène politique. La gauche, elle, ua de promesses en trahisons, sacrifiant la question sociale sur l'autel du "réalisme". La crise économique et la persistance des scandales ne pouvaient qu'exacerber la défiance collective à l'égard des élites, incarnation du "système". Sommaire. Le legs du « président-entrepreneur ». Dédiaboliser un parti, mode d'emploi. Dans la tête d'Umberto Bossi. Bologne lâche la gauche. Et le capitalisme italien fit sa mue. Gênes ou le réveil du mouvement social. Berlusconisme, la preuve par le bilan. Les reculades de Romano Prodi. Restructurations et résistances chez Fiat. Les « toges rouges » contre les « zèbres agiles ».