Imprévisible et espiègle, humaniste et outrancier, cinglant et poétique... Réputé en Europe pour ses films multiprimés, Takeshi Kitano est aujourd'hui un monument national au Japon. Immense star de la télé locale, il révolutionne l'industrie du divertissement au début des années 80 avec son personnage de "Beat Takeshi", une bête comique enragée qui dézingue le politiquement correct et les travers de la société japonaise. Puis, Kitano se dédouble pour mener de front deux carrières : Beat Takeshi pour la télé, Takeshi Kitano pour le cinéma, avec une série de films cultes à la clé - "Violent Cop", "Sonatine", "Hana-bi" ou encore "Zatoichi". Don d'ubiquité ou tendance schizophrène, la personnalité complexe et impénétrable du réalisateur fascine. Comment ce saltimbanque du rire - qui a grandi dans l'un des quartiers les plus pauvres de la capitale - a-t-il construit sa légende ? Retour à Tokyo, dans les lieux qui ont vu passer le "parrain" Kitano. Sommaire. Feel the Beat. Casual Friday. Gekidan Hitori : "Pour nous les comédiens, Kitano est un dieu vivant". Vu à la TV. Jake Adelstein : "Kitano a une mentalité de yakuza".