0,78%. C'est la proportion de mannequins de plus de 50 ans que l'on a vus sur les podiums lors de la précédente fashion week. C'est dire combien la mode invisibilise les femmes de cette tranche d'âge. Et quand elle consent à s'adresser à elles, elle les fige dans des stéréotypes éculés, entre fétichisation et hypersexualisation - comme le raconte Sophie Fontanel avec sa réjouissante autodérision habituelle. Une aberration démographique, et surtout économique, décryptée par Sophie Abriat, rappelant ainsi que les seniors dépensent quatre fois plus que les jeunes générations. Et peuvent tout à fait conjuguer style et maturité, à l'image du mannequin Mino Sassy, qui pose pour la mode qui accompagne ce dossier. Sommaire. La beauté du temps qui passe. Le nouvel âge de la mode.