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Têtes de noeud Une résolution du paradoxe de la cravate

01 mars 2021
Auteurs
Numéros de page :
pp.20-29
Pantalon à pinces (noir, gris ou bleu marine), chemise (blanche), blazer (assorti au pantalon), souliers (vernis), ceinture (en cuir noir) et... cravate. C’est à ce dernier élément du costume classique - par ailleurs l’un des seuls accessoires du vestiaire masculin pour lequel on tolère une touche de couleur ou de fantaisie - que David Graeber - qui n’était pas connu pour son attachement viscéral aux normes bourgeoises d’habillement - avait consacré cette petite promenade dans l’histoire et la sociologie du vêtement. Et c’est en anthropologue qu’il avait mené cette réflexion, critique et caustique, organisée autour d’une interrogation mystérieuse : mais que symbolise la cravate, véritable emblème et synecdoque du costume ? Que cherche-t-elle à cacher - ou à dévoiler ?