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De la perte au deuil : quels accompagnements ?

Numéros de page :
p.12
Sigmund Freud (1917) définit le deuil comme « la réaction à la perte d’une personne aimée ou d’une abstraction mise à sa place, la patrie, la liberté, un idéal, etc. Le deuil remplit une tâche psychique précise : il a la fonction de détacher du mort les souvenirs et les espoirs des survivants » Le deuil est un processus qui nous concerne tous, il est constitutif de la condition humaine. Les pertes et nos différentes façons de réagir sont des indicateurs de notre personnalité, de notre capacité adaptative et de résilience. Il est important de faire remarquer que le deuil est influencé par les contextes émotionnels et socioculturels, il s’inscrit à la fois dans une logique individuelle, groupale et culturelle. Dans les contextes des maladies graves, qu’elles soient dégénératives ou pas, nous pouvons observer, dans de nombreux cas, des pertes qui se succèdent, sans forcément donner au malade et à sa famille le temps d’appréhender cette fin et de s’adapter. Sommaire. De la maladie à la mort, des deuils qui se succèdent : accompagner les souffrances. Les maladies neurodégénératives s’invitent et les pertes se succèdent. L’accompagnement de la personne âgée : dépérissement et résilience. L’aide en fin de vie des personnes atteintes de cancer. Le soutien des situations de deuil en soins palliatifs. Familles et soignants dans un service de cardiologie congénitale. L’accompagnement en unité de soins palliatifs. La place cachée du mort. Bibliographie. Sur Cairn : navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.