Radiomique et automatisation en radiothérapie
Bulletin : RMLG. Revue médicale de Liège 76
01 mai 2021
Numéros de page :
6 p. / p. 369-374
L’incidence du cancer augmente chaque année suivant de très près l’augmentation de la moyenne d’âge de la population. La charge de travail ne fait qu’augmenter en oncologie, y compris en radiothérapie. Il devient difficile de recruter certains professionnels dans le secteur (comme par exemple, des physiciens). À ce manque, vient s’ajouter l’afflux massif de données pour chaque patient, provenant d’une multitude de sources possibles et, en particulier, la quantité et la complexité des informations contenues dans les différents examens d’imagerie. L’extraction des données structurelles (anatomie et extension de la maladie) et fonctionnelles (biologie et activité métabolique tumorale au sens large) devient laborieuse. De plus,certains éléments contenus dans l’image numérique ne sont tout simplement plus accessibles à nos capacités de perception visuelle. La pénurie annoncée en professionnels experts ainsi que la complexité grandissante de l’analyse de l’image méritent l’apport de l’intelligence artificielle. Nous allons faire le point de l’impact attendu de la «radiomique» qui permet l’automatisation des processus, en particulier pour la préparation et l’individualisation des traitements en radiothérapie.