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Napoléon, le roman absolu

Numéros de page :
pp.45, 47-82
C'est José Cabanis qui relève cette image fugace, égarée quelque part dans un fouillis de "Mémoires" et d'images du temps. Nous sommes le soir du Sacre, journée épuisante à porter plus de soixante kilos de chape de velours sur les épaules, Napoléon rejoint les siens qui sont déjà rentrés aux Tuileries, il se jette dans un fauteuil, « rincé » comme il n'est pas permis. On se croirait dans une scène du Parrain. On est réellement dans une scène du Parrain. Napoléon règne sur sa bande familiale, il ne sait pas où il va, la seule chose qu'il sache vraiment c'est son moi propre qui étonne le monde. On connaît la phrase à l'oreille de son frère : « Joseph, si notre père nous voyait ! » Deux cents ans plus tard, aujourd'hui, le mystère reste entier. Sommaire. Napoléon seul en scène. En relisant "Le Mémorial". Souvenirs d'Empire. De quoi Napoléon est-il aujourd'hui la métaphore ? La gloire et le chemin. Lire Marbot aujourd'hui.