Les contributions de ce dossier montrent qu’il n’y a pas de modèle de gouvernance unique pour la gestion des relations entre acteurs de la finance entrepreneuriale et entrepreneurs. Les approches dépendent à la fois des acteurs spécifiques qui interviennent dans un cas d’espèce et de leur combinaison possible, mais aussi de la psychologie (Vilanova et Vitanova, 2021), du capital humain et des compétences des entrepreneurs (Bouaiss et Girard-Guerraud, 2021 ; Tarillon, 2021), voire du stade de développement de l’entreprise (Burkhardt- Bourgeois et Bonnet, 2021 ; Tarillon, 2021). Si la dimension cognitive est très présente dans le contexte de la gouvernance entrepreneuriale, on ne saurait négliger l’existence d’une composante disciplinaire, parfois forte, également (Bouaiss et Girard-Guerraud, 2021 ; Tarillon, 2021 ; Lang et Wirtz, 2021). Cela confirme que la finance entrepreneuriale est un champ d’application particulièrement pertinent d’une approche intégrée de la gouvernance, qui recourt à la fois à des explications cognitives et disciplinaires, voire comportementales (Charreaux et Wirtz, 2006). Pour l’avenir, l’articulation précise de ces dimensions mériterait des approfondissements, comme par ailleurs la dynamique temporelle de l’interaction entre acteurs multiples (venture capital, business angel, foule, entrepreneurs) (Bessière et al., 2020 ; Cohen et Wirtz, 2021). Sommaire. Nouvelles perspectives. Gouvernance cognitive et développement des ressources entrepreneuriales : étude des plateformes françaises d’equity crowdfunding. Capital humain du dirigeant-entrepreneur et faillite des entreprises financées par ECF. Comment les capital-investisseurs aident-ils leurs participations à croître ? : le cas des build-up. Humilité et narcissisme des entrepreneurs : quel impact sur les décisions des investisseurs en capital ? Vers une gouvernance coercitive pour soutenir la croissance des start-up ? Dossier. Pas de chiffres.