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Gwénola Carrère : "La ligne est ce qu'il y a de plus cruel"

Numéros de page :
pp.84-89
Frédéric Bosser avoue qu'il ne savait pas trop à quoi s'attendre le jour de son rendez-vous dans l'atelier bruxellois. Gwénola Carrère n'étant pas une artiste de son sérail - il en avait entendu parler par Michel Lagarde qui l'exposa il y a une dizaine d'années -, il entrait dans l'inconnu avec la découverte de son travail peu de temps avant via ses pochettes de disques et quelques-uns de ses livres jeunesse. Très vite, ils se sont trouvés des points communs, à commencer par son enfance à Ferney-Voltaire, petite ville où il a aussi grandi. Il a très vite été impressionné par la force de caractère de ce petit bout de femme, et touché par les fêlures de cette figure majeure de l'illustration et du dessin contemporain.