L’évaluation concerne-t-elle les professionnels du maintien de l’ordre et de la paix ? N’est-elle pas l’apanage de l’enseignement et de la formation, pour lesquels de très nombreuses recherches ont été menées depuis le début du XXe siècle ? Ces abondants travaux ont amené Jean-Jacques Bonniol et Michel Vial, en 1997, à en distinguer trois définitions : l’évaluation comme mesure des acquis des élèves et des formés – dont la notation –, l’évaluation comme gestion des situations pour l’amélioration des apprentissages et celle sur laquelle cet article va porter : l’évaluation comme questionnement du sens de ce qui est dit et de ce qui est fait (Vial, Caparros-Mencacci, 2007).