La contre-offensive ukrainienne lancée le 6 septembre 2022 dans le nord-est du pays a totalement déstabilisé l'armée russe. Elle a aussi révélé, au fur et à mesure que de nouvelles villes étaient libérées, la gravité des exactions commises par les forces du Kremlin contre les populations civiles. Mais, pour que ces batailles gagnées se transforment en véritable tournant de la guerre, il faut davantage d'armes et de soutiens, plaide Kiev. Et il faut aussi que Moscou soit disposé à reculer. Or Vladimir Poutine, accusé de faiblesse par les plus va-t-en-guerre de ses citoyens, est presque contraint à la riposte, analyse Ivan Krastev dans le "Financial Times". Et les derniers événements ont rappelé qu'il n'était pas facile de prédire l'issue d'une guerre. Sommaire. Vu d'Ukraine, les Russes sont sous le choc. Izioum, le nouveau nom de l'horreur. Poutine poussé à la surenchère. Vu de Russie. Le projet de "Super-Otan" qui inquiète Moscou. Vu des Etats-Unis, une victoire aussi pour Joe Biden. Les experts en plein brouillard. Une jeunesse volée.