14 300 défaillances d'entreprises ont été recensées au premier trimestre 2018 en France, soit moins que lors des années précédentes où il y en avait toujours eu aux alentours de 17 000. Cet indicateur permet d'affirmer que l'économie nationale se porte mieux. La baisse du nombre de liquidations est en effet un signe positif pour la conjoncture économique. Cependant, certains types d'entreprises continuent d'en souffrir, notamment les micro-entreprises et les auto-entrepreneurs, qui sont les plus nombreux à subir cette procédure. L'augmentation de leur nombre, grâce notamment aux réformes qui ont facilité la création d'entreprise, tend à expliquer ce constat, en plus de leur précarité plus grande que celle des TPE ou ETI. A noter qu'une défaillance d'entreprise n'est pas toujours synonyme de fin de l'aventure : il est possible, notamment pour les PME et ETI, d'éviter la liquidation judiciaire et de passer à la place par les cases redressement judiciaire ou procédure de sauvegarde. Ce qui peut permettre de sauver la société. Des détails. Données chiffrées (évolution du taux de défaillance des entreprises en France, etc.).