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Les Green bonds, entre vert et gris

Numéros de page :
pp.54-55
Entre 2016 et 2017, les green bonds, ou obligations vertes, ont doublé leur volume d'émissions au niveau mondial, passant à 162 milliards de dollars. Cette augmentation devrait se perpétuer et les 300 milliards de dollars pourraient être atteints dès 2019 selon l'organisation Climate Bonds Initative. Ces obligations vertes ont été créées pour financer des projets écologiques à bas carbone. Des acteurs publics comme des Etats ou des villes, mais aussi privés tels que de grands groupes s'en sont déjà servis. Toutefois, malgré leurs nobles intentions, les green bonds restent des produits financiers classiques. Si les investisseurs peuvent se donner une bonne image en misant dessus, leurs attentes de retour sur investissement restent réelles. Certains pointent également du doigt le fait que ces projets écologiques auraient également eu lieu sans les green bonds, en passant simplement par les obligations classiques. Ce nouveau système ne serait qu'un outil de "greenwashing". La certification plus précise des green bonds pourrait permettre d'affiner leur périmètre et de répondre à ces limites avancées. Des détails. Pas de chiffres.