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« Cela s’appelle l’aurore »

Numéros de page :
pp.6-32
Le processus de décolonisation qui s’ouvre à la fin de la seconde guerre mondiale conduit à l’émergence d’un espace géopolitique neuf, hier relégué aux marges : le Sud. En affirmant leur souveraineté, les pays qui déclarent alors leur indépendance proclament d’un même souffle leur droit à construire des sociétés distinctes de celles qu’avaient imaginées pour eux les puissances coloniales. Une espérance ébranle tant l’impérialisme que le capitalisme, les deux piliers sur lesquels reposait l’ancien monde. Sommaire. « C’était quoi, le tiers-monde ? ». En 1955, les damnés de la terre réinventent le monde. « La diplomatie n’est pas une affaire de gourdin », document. Un monde en quête de pôles, carte. À La Havane, le nouvel élan de la Tricontinentale. À Alger, le non-alignement à son apogée. La Yougoslavie, soutien sans faille des mouvements de libération nationale. Cet appel à la rupture resté lettre morte. Le Nord s’organise, pourquoi pas le Sud ?, document. Le G20, de l’union à la foire d’empoigne.