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Droit d'asile et droit de la personne humaine

Numéros de page :
/ p. 97-104
L'explosion des demandeurs d'asile s'accompagne souterrainement d'une conception régressive du droit d'asile. Si l'on ne veut pas réviser la convention de Genève, s'interroger sur les conséquences de l'harmonisation européenne et dissocier la politique de l'asile de celle de la maîtrise des flux migratoires, le droit d'asile ne sera bientôt plus un droit de la personne humaine.