Réputée pour ses matières premières, l'Afrique de l'Est a besoin de développer ses infrastructures de transport pour exploiter pleinement ces richesses naturelles. Si la route a pendant longtemps occupé les esprits, le train fait un retour remarqué en 2019. Plus rapide, plus sûr, plus sécurisé, meilleur pour l'environnement, il semble pouvoir gagner des parts de marché. Tanzanie, Congo, Rwanda, tous ces pays se trouvent au centre de projets ferroviaires d'envergure, qui attirent l'intérêt des investisseurs. Les travaux à réaliser sont toutefois conséquents, l'existant étant soit absent, soit en mauvais état. Les coûts se révèlent également élevés, à hauteur de 4 à 5 millions de dollars par kilomètre de voie. Or, il manquerait 10 000 kilomètres de chemins de fer pour qu'un réseau international et organisé commence à émerger. Malgré l'apport de soutiens étrangers, la route reste longue pour que le transport ferroviaire se développe dans la région, les instabilités politiques et économiques n'aidant pas non plus. Des détails. Pas de chiffres.