Les "harkis" de Kaboul
Bulletin : Le Monde diplomatique 799
01 octobre 2020
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Numéros de page :
p.8
Depuis son départ d’Afghanistan en 2014, la France n’a délivré de visas qu’à une faible partie des civils qu’elle avait employés pendant son intervention. Considérés comme des traîtres par les talibans, aujourd’hui aux portes du pouvoir, ils vivent avec la peur d’être tués. A l’inertie de l’Etat français a succédé la volonté politique de s’opposer au rapatriement de ses anciens auxiliaires.