Un ex-agent secret engagé pour élucider un détournement de fonds qui menace de devenir un scandale d'Etat retourne la situation à son avantage et se venge de ses commanditaires en toute impunité. Tel est le point de départ plutôt tordu de "L'Homme aux mille visages". Un titre accrocheur qui donne une idées assez juste du trand de haut vol qu'il prend pour héros. Un héritier espagnol d'Arsène Lupin qui détourne les ressources de l'Etat pour mieux l'escroquer et réussira à se placer sous sa protection pour échapper à la justice. Une ténébreuse affaire racontée avec virtuosité par un nouveau maître du cinéma ibérique, ci-devant réalisateur des "Sept Vierges" et de "La Isla minima" dont on avait déjà pu apprécier le sens de la mise en scène et de la sophistication...