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"La relève"

01 mai 2018
Numéros de page :
pp.70-71
Au milieu de son ouvrage, Claire Marin propose un très bref chapitre, "Un beau roman", qui annonce un contrepoint aux "belles histoires" qu'elle raconte durant la première moitié de son témoignage sur ces jeunes dits "de banlieue" dont elle dresse des portraits chaleureux et empathiques. Elle enseigne en classe préparatoire, mais à Cergy, ça n'a pas grand-chose à voir avec Henri-IV ou Sainte-Geneviève de Versailles. Son public, ce sont des jeunes qui ne se sont pas trop mal sortis du secondaire pour arriver là, qui ont une énergie débordante et n'ont pas peur d'aller parfois à l'aventure, ici à Dubaï, là en Amérique, pour trouver leur chemin. Mais ce sont aussi des jeunes qui ont des existences difficiles, entre précarité et malheurs familiaux, qui sont souvent éloignés de la culture scolaire.