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Faut-il reconnaître le vote blanc ?

17 janvier 2019
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Numéros de page :
pp.20-21
A l'inverse de ce qu'en disent trop souvent ses adversaires, le vote blanc n'est pas le fait de ceux qui se désintéressent de la politique et des élections. Les citoyens qui s'expriment ainsi ont au contraire le sentiment d'accomplir leur devoir civique puisque, à la différence des abstentionnistes, ils font l'effort de se déplacer et de participer. Il est donc normal que leurs suffrages soient comptabilisés et dissociés des votes nuls et des abstentions. Cette lecture des choses occassionne des désaccords. Benoît Hamon, conseiller régional d'Ile-de-France, ex-député PS des Yvelines et fondateur en 2017 du parti Génération.s estime que le vote blanc ''est le minimum d'une respiration démocratique''. Jean-Louis Bourlanges, député MoDem des Hauts-de-Seine et essayiste argue que "Le 'candidat blanc' n'existe pas !" Analyse croisée.