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Entretien avec Valeria Bruni-Tedeschi

01 novembre 2013
Auteurs
Numéros de page :
6 p. / p. 182-187
Si Valeria Bruni-Tedeschi est d'abord comédienne, il va falloir s'habituer à la considérer aussi comme une cinéaste qui compte. Un auteur, qui peu à peu impose un univers qui lui est propre, où l'autobiographie se mêle au fantasme, le drame à la fantaisie. Il est plusieurs fois question de Woody Allen dans l'entretien qui suit. A bon droit sans doute. Car il est une remarque qui s'adresse de toute évidence aux deux cinéastes : c'est en étant le plus personnel, le plus sincère, quitte à frôler l'impudeur, que l'on est le plus universel, le plus apte à provoquer chez le spectateur une identification mère de toutes les émotions. De ce point de vue, « Un château en Italie », présenté à Cannes en mai 2013 (et qui est très injustement rentré bredouille) est un joyau.