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Entretien avec Daniele Luchetti

01 mai 2014
Auteurs
Numéros de page :
5 p. / p. 126-131
Daniele Luchetti est entré dans le paysage cinématographique transalpin en 1988, avec "Domani, Domani", qui a fait forte impression à Cannes, où il a était présenté. Ont suivi quelques très jolis films tels que "La Semaine du Sphinx" ou "Le Porteur de serviette", qui ont fini de placer notre homme au premier rang de la relève de ce côté-là des Alpes. Et puis ses films ont cessé de nous parvenir, peut-être étaient-ils moins porteurs, ou moins universels. Tant et si bien qu'il a fallu attendre la sortie de "Mon frère est fils unique" en 2007, puis de "La Nostra Vita" trois ans plus tard pour se souvenir qu'il fallait compter avec lui. Le retour en grâce est confirmé par "Ton Absence", chronique pleine de tendresse et d'ironie des turbulentes années 70, aux accents évidemment autobiographiques. Mais le regard que le gamin d'alors portait sur le monde s'est mué en film. Un film qui nous touche le coeur et l'esprit et ravive une certaine nostalgie pour une époque folle où tout semblait possible...