Aller au contenu principal
couverture du document

L'Envers du décor

01 juin 2012
Numéros de page :
1 p. / p. 22
En ces mois d'août et de septembre 1944, la Seine charrie chaque jour ou presque des cadavres dont certains lestés d'une lourde pierre fixée au cou par un cordon. ″Dans ces mois troubles et violents de l'après-Libération, écrivent Jean-Marc Berlière et Frank Liaigre, le fleuve avait pour fonction de recouvrir d'une chape de silence des meurtres qui ressortissaient à des motifs et à des buts certes très divers mais rarement ″patriotiques″.″