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L'Algérie, la triste utopie

16 janvier 2013
Numéros de page :
2 p. / p. 21-22
Deux pavés de nature bien différente viennent clore une année pleine de retours divers sur la « question d'Algérie ». L'immense souffrance qui en découla devient le terme même du chef de l'Etat. Or, la volonté de destruction ne cessa de se produire parée des meilleurs discours, si ce n'est des meilleurs sentiments. Le travail d'un solitaire, Jean-Louis Marçot, offre un bilan des vingt premières années de la conquête à nul autre pareil car il montre une colonisation largement née sous des auspices utopiques et socialistes. Un gros colloque en revanche ne fait que légitimer ce qui se savait pour peu que l'on ait eu une culture .française d'opposition, laquelle, par ce passage dans le texte autorisé, se trouve consacrée en culture d'avant-garde.