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Tout va plus vite et rien ne change

01 juin 2010
Numéros de page :
13 p. / p. 22-34
Dans un essai consacré au sentiment de l'augmentation de la vitesse dans nos sociétés, l'historien allemand Hartmut Rosa rend compte à la fois de l'accélération du changement technique, du changement social et des bouleversements des rythmes de vie. Nous avons d'autant plus l'impression d'être entraînés par ce mouvement sans fin, amplifié par la globalisation, que les institutions sociales et politiques, qui sont des mécanismes de maîtrise collective du temps, inventés par la modernité apparaissent affaiblis. N'y a-t-il pourtant pas moyen de ralentir ?