Lumière, en 2011, sur les difficultés de financement du projet de réacteur à fusion nucléaire Iter, installé à Cadarache, alors que le budget a plus que doublé en 5 ans, passant de 5 à 12 milliards de dollars. En cause : la mauvaise gestion des fonds alloués, l'envolée du coût des matières premières et le flou scientifique sur la conception du réacteur. Alors que la rigueur budgétaire se développe et que le rejet du nucléaire se fait plus fort, les financeurs du projet sont de moins en moins enclins à payer. L'Union européenne, responsable du financement de 45 % du budget, va devoir dégager de nouvelles lignes de financement. La livraison de nouvelles pièces en provenance du Japon prend du retard, rajoutant un surcoût à la facture du projet.