Le COVID long regroupe des symptômes non spécifiques affectant des patients de tous âges. Méthodes : Étude mono-centrique, prospective, quantitative et descriptive ayant pour but de confronter les connaissances des médecins généralistes d’Alsace (France) au positionnement et aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur le COVID long. La période d’étude s’étend du 15 novembre 2022 au 15 février 2023. Un questionnaire à choix multiples est élaboré à partir des recommandations de l’OMS sur le COVID long. Résultats : 126 questionnaires analysés, 65 (51,6 %) femmes, 42 % des répondants âgés entre 25-35 ans. Globalement, 84,9 % des répondants disent connaître le COVID long. La nécessité d’un impact sur la vie quotidienne, la symptomatologie non expliquée et symptômes persistants à 2 mois étaient des critères retenus (84,9 %, 91,3 % et 82,5 %, respectivement). Les antécédents de troubles anxio-dépressifs (86,5 %) et les formes aiguës sévères (57,9 %) étaient considérés comme des facteurs de risque. La fatigue, la dyspnée, les douleurs articulaires, les céphalées et la toux sont associées au COVID long dans 65,9 % des cas. Dans l’ensemble, 74,6 % réalisent un bilan biologique complet, 96,03 % préconisent la rééducation, 76,2 % orientent vers le pneumologue et 71,4 % étaient favorables à l’élaboration d’un document de consensus. Conclusions : Les médecins généralistes interrogés connaissent l’existence de cette pathologie et les démarches des répondants sont en accord avec les recommandations des sociétés savantes, dont celles de l’OMS. Cette étude comporte cependant diverses limitations et ce sujet mérite certainement des enquêtes supplémentaires.