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Keum Suk Gendry-Kim, une bédéiste coréenne très française

01 avril 2024
Numéros de page :
pp.86-91
Keum Suk Gendry-Kim a habité seize ans en France, où elle s'est frottée au monde de l'édition en traduisant en français d'autres auteurs coréens. C'est à son retour en Corée qu'elle a publié ses premières bandes dessinées. Mais celle qui a remporté par la suite le prestigieux prix Harvey pour son roman graphique "Les Mauvaises Herbes" est rentrée de l'Hexagone avec un autre regard sur son pays et l'envie de raconter son histoire, de la prostitution des femmes sous l'occupation japonaise à la séparation des familles pendant la guerre de Corée. Nous avons rencontré la chaleureuse autrice, décrite par son éditeur Futuropolis comme « la plus française des bédéistes coréennes », dans un café du quartier étudiant de Hongdae, à Séoul.