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Venezuela : le pétrole, l'or et le sang

01 mai 2020
Numéros de page :
pp.15-19
Le début de l’année est typiquement la période des révoltes et des bouleversements au Venezuela. Cette année pourtant, le calme semble régner dans un pays devenu un symbole d’échec économique, de répression et de migration massive. Serions-nous revenus à la normale ? On serait tenté de le croire, vu l’étrange vague de prospérité qui déferle sur les quartiers aisés de Caracas, où supermarchés et autres commerces regorgent à nouveau de produits importés et où les magasins de luxe, les restaurants haut de gamme et les centres commerciaux connaissent une seconde vie. De plus, les mesures prises par le gouvernement de Nicolas Maduro pour combattre le coronavirus ont vidé les rues et remplacé les passants ordinaires par des soldats et des policiers. Ainsi, le Venezuela offre par endroits l’image d’un pays rasséréné, mieux sécurisé, et qui se met doucement en route vers une nouvelle prospérité.