Aller au contenu principal

L'Eté Pialat

01 juillet 2021
Numéros de page :
pp.92-145
Maurice Pialat reste incontestablement l'un des cinéastes les plus connus en France. Mais de quelle manière ? Aujourd'hui peut-être moins pour ses films que comme un nom que l'on cite à tout bout de champ pour évoquer son prétendu héritage abusivement qualifié de "naturaliste", ou pour d'innombrables anecdotes de tournage qui ont rendu le mythe plus important que sa création. La possibilité de revoir tous ses longs métrages en salle cet été 2021, grâce au distributeur Capricci, est l'occasion de revenir enfin pleinement à l'oeuvre elle-même, pas tant revue ni commentée depuis sa mort il y a déjà dix-huit ans, mais que le temps n'a fait que bonifier. Sommaire. Pialat par l'Ubac. Nous ne mourrons pas ensemble. Photogénie de Pialat. Le chant d'un oiseau, entretien avec Jean-Pierre Duret. Les armoires pleines, entretien avec Katia Wyszkop. Un héritage encombrant ? Rencontre entre Nicolas Pariser et Axelle Ropert. Pialat avant Pialat. « L'enfance nue ». « Les Formes ». AU FIL DES FILMS. Premiers courts métrages. "Chercher Maurice". "L'amour existe", le premier cri. "Janine". Lumières vagues. "Chroniques turques". Présences nues. "L'Enfance nue". Au mur noir du silence. "La Maison des bois". Les deux Maurice. Vulgaire. "Nous ne vieillirons pas ensemble". Le temps déborde. "La Gueule ouverte". On n'est pas sorti de l'Auvergne. "Passe ton bac d'abord". Le mal est fait. A l'omoplate. "Loulou". La France nue. "A nos amours". « C'est vous qui êtes tristes ». "Police". L'épreuve de vérité. "Sous le soleil de Satan". Description d'un combat. "Van Gogh". La liberté de la main. "Le Garçu". L'île Pialat. L'époque défile.