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"Tralala" de Jean-Marie et Arnaud Larrieu

01 octobre 2021
Numéros de page :
pp.30-35
Quand s'ouvre "Tralala", c'est peu dire que son faune éponyme (Mathieu Amalric) a les pipeaux fatigués : ce musicien clochardisé se réveille avec dans la tête une chanson en cours de composition, "Electron libre", mais il s'apprête à se faire expulser au bulldozer de son squat parisien. Le film aussi commence hirsute, mal réveillé ; il bégaye d'un faux raccord, voulu ou non, entre la façade de l'immeuble et son environnement immédiat, et musicalement livre le pan le plus brouillon du travail de Philippe Katerine, qui devait à l'origine tenir le rôle-titre, mais a seulement composé certaines chansons. Sommaire. Rouvrir le Paradis, la critique du film. Les voix de "Tralala"