Aller au contenu principal
couverture du document

Cinéma, le grand théâtre du monde de Sidney Lumet

Bulletin : Positif 734
01 avril 2022
Numéros de page :
pp.90-111
Sidney Lumet était l'un des plus brillants représentants de la première génération de cinéastes formés par la télévision. Comme ses collègues Robert Mulligan, John Frankenheimer ou Franklin J. Schaffner, il fut souvent traité par certains avec mépris. C'est à l'honneur de "Positif" d'avoir senti très tôt ce que ces cinéastes apportaient de neuf et de décapant à un cinéma américain qui, à Hollywood, commençait son déclin. La revue est restée fidèle à Sidney Lumet. Voir avec lucidité la réussite intégrale de certaines oeuvres, mais reconnaître la fraîcheur ou l'acuité de certaines autres, nous a permis de suivre, jusqu'à son dernier et formidable film ("7h58 ce samedi-là"), un humaniste, un artiste intègre, qui réfléchissait sur son art et qui souhaitait partager son expérience. La filmographie abondante permet à de nombreux films d'émerger et d'affronter triomphalement l'épreuve du temps. La distance invite à appréhender un des meilleurs directeurs d'acteurs de sa génération, un maître qui a su filmer le théâtre sans jamais faire du théâtre filmé. Sommaire. Sidney Lumet : "C'est un film". Sidney Lumet, roi des focales. Seuls contre tous : Sidney Lumet, réalisateur de la crise et de la solitude. Lumet, cinéaste au féminin. Sidney Lumet : transmission d'un savoir-faire. Quelques habitudes de travail.