Les spécialistes de médecine spatiale le savent depuis des décennies : les astronautes sont généralement anémiés lorsqu'ils reviennent de l'espace. Parce qu'en orbite, leur organisme détruit plus de globules rouges que sur Terre. L'étude Marrow, menée par Guy Trudel et son équipe entre 2015 à 2020, montre que des astronautes, mais on pensait que c'était un effet d'adaptation à la microgravité, transitoire. Nos mesures montrent que l'hémolyse en produire. Ce que nous ne savons pas. c'est combien de temps le corps peut ainsi fonctionner en surrégime... cette destruction accélérée persiste bien au-delà d'une dizaine de jours en apesanteur -la durée envisagée jusqu'ici. Elle continue même jusqu'à un an après le retour sur Terre. Sous peine de compromettre une future mission habitée vers Mars, des contremesures doivent être imaginées.