Si vous voulez le bonheur de votre enfant, « fichez-lui la paix ». C’est en substance ce que nous disent les psychologues. Mais on a parfois la tentation de surveiller qu’il ne fait pas de mauvaises rencontres, ne surfe pas sur des sites louches ou ne consomme pas des substances dangereuses. Problème : les expériences que peut faire un jeune aujourd’hui sont infinies. Il faut alors exercer une vigilance de tous les instants... De même, les possibilités d’études se sont démultipliées. Il faut donc donner le maximum de chances à son enfant, et cela impose aux parents une attention décuplée. Le danger est de basculer dans une angoisse incessante et vouloir tout contrôler. D’où l’apparition de parents « hélicoptères, », « drones » ou « curling » qui cherchent constamment la meilleure option pour leur progéniture et cherchent à éliminer tout imprévu. Le risque : finir en burn-out parental. Il faut lâcher du lest et apprendre à devenir un parent « suffisamment bon », recherche d’un équilibre fragile mais indispensable auquel nous vous invitons dans ce dossier. Sommaire. Tous hyperparents ? Moïra Mikolajczak : « Le burn-out parental est en hausse ». Tristan, l’ado survolé par un « parent hélicoptère ».