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Destruction et vandalisme du patrimoine archéologique : une histoire pluriséculaire

01 février 2021
Numéros de page :
pp.32-43
Nombre d’entre nous gardent en tête les destructions volontaires très médiatisées de l’Etat islamique en Syrie et en Irak, que ce soit sur des sites archéologiques ou dans des musées, comme à Palmyre ou Mossoul. Ces dernières années, particulièrement au Moyen-Orient, en Syrie, en Irak mais aussi au Yémen, en Arabie ou encore en Afghanistan, le patrimoine archéologique a fait l’objet d’attaques violentes en parallèle d’un pillage et d’un trafic d’antiquités d’une ampleur sans précédent. Si l’intensité et la médiatisation de ces catastrophes semblent inédites et ont durablement choqué l’opinion mondiale, ce n’est malheureusement pas la première fois que ce patrimoine est détruit, surtout si l’on entend que l’archéologie recouvre tous les vestiges matériels de l’humanité. Entre pillages, attaques volontaires motivées par un iconoclasme religieux et / ou idéologique ou bien par un vandalisme gratuit, l’histoire abonde d’exemples. Sommaire. De Babylone à Varsovie : détruire pour anéantir l’adversaire. S'emparer de richesses estimées : le pillage. De Tell el Amarna à Mossoul : l'iconoclasme religieux. Détruire la mémoire : l'iconoclasme politique. Le Vandalisme, entre barbarie opportuniste et tentation du renouveau.