L'album le plus anglais du nouveau maître du blues : 10 titres qui reconnectent le musicien de 43 ans avec l'ado new-yorkais féru de guitare qui avait découvert Jeff Beck, John Mayall's Bluesbreakers avec Eric Clapton et Cream dans la collection de vinyles de son père - et qui avait aussitôt juré allégeance au British blues. "Si j'avais une machine à remonter le temps, je naîtrais en 1946, aurais 20 ans en '66 - et viendrais ici, à Londres." Royal Tea a été co-écrit sur place avec quelques figures locales comme le guitariste de Whitesnake Bernie Marsden, le parolier de Cream, Pete Brown ainsi que le légendaire claviers Jools Holland - et avec aussi quelques excursions dans les boutiques d'instruments de Denmark Street pour les amplis Made in Britain - afin de donner encore plus de profondeur aux vibrations locales. Au final, l'album sonne intrinsèquement anglais et c'était bien le but !