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La |Cognition animale

01 juillet 2024
Numéros de page :
pp.16-67
Apprentissage, coopération, numération, planification, orientation spatiale, langages, émotions… Les animaux non humains ne sont pas des machines qui ne font qu’obéir à des stimuli. Les études en éthologie, neurologie ou psychologie révèlent des capacités cognitives insoupçonnées chez de nombreuses espèces, y compris parmi les plus mésestimées, comme les araignées ou les serpents. Une première partie du dossier se focalise sur les prouesses cognitives des petits animaux comme les insectes, les araignées et même "Physarum polycephalum", alias le blob. La deuxième partie s’intéresse à celles des animaux domestiques ou d’élevage comme la truite arc-en-ciel, le cheval et le cochon. Le dossier se conclut sur les recherches concernant le monde sauvage, notamment menées à l’aide des techniques de bioacoustique. Sommaire. Le bestiaire de la cognition s’agrandit. « La cognition repose sur un ensemble de compétences, variable selon l'espèce », entretien avec Claire Rampon et Raphaël Jeanson. Comment concevoir une étude en cognition animale ? « Un rapprochement entre les singes et les humains ». Cognition sans cerveau, mythe ou réalité ? Des navigateurs hors pair. Un cerveau au centre de la toile. Ultrasensible à nos émotions. Domestiquer les animaux les rend-il bêtes ? Être copain comme cochon. Du loup au chien, l’effet modéré de la domestication. « Les chats peuvent souffrir de façon homologue à nous ». La flexibilité cognitive de la truite d’élevage. Décoder les langages animaux en écoutant la nature. Des oiseaux futés au cerveau léger. La seiche à fleur de peau. « Les dauphins sont des êtres singuliers ». Les savoirs du peuple singe. Un renversement des valeurs.