La notion de choix est complexe, car elle renvoie à l’autonomie – comme pouvoir de vouloir par soi-même et pour soi-même –, à l’engagement – comme moyen de concrétiser le choix –, au libre arbitre – comme capacité de résister aux influences internes ou externes – et à la personnalité – comme expression des choix personnels : « Nous sommes ce que nous font nos choix. » (Zielinski, 2009.) Choisir véritablement, dans le sens du libre arbitre, devient parfois une épreuve difficile qui suscite anxiété, culpabilité, immobilisme et regrets. Ces difficultés ont été conceptualisées en psychologie sociale, par exemple, en termes de besoin de conformité ou d’impact de l’influence. Sous l’angle clinique et psychopathologique, des problématiques personnelles – qu’elles soient conscientes ou inconscientes –, cognitives ou émotionnelles, interfèrent négativement avec le choix éclairé et peuvent avoir d’éventuelles conséquences sur la santé mentale des individus. Le dossier que nous présentons aujourd’hui vise à décrire et analyser, dans une approche clinique, certains aspects du concept de choix, pour offrir aux praticiens « un choix éclairé » de leurs pistes d’intervention. Il décline les problématiques du choix dans différents domaines de la psychologie : éducation, clinique, couple, et ce, auprès de diverses populations, qu’il s’agisse d’enfants, d’adultes ou d’aînés. Les auteurs de ce dossier vous présenteront quelques figures de « l’embarras du choix », de « l’absence de choix », du « mauvais choix », pour conclure avec l’idée que le « bon choix » est toujours possible ! Sommaire. Le sujet et ses choix, présentation. Choisir d’avoir le choix : embarras et certitudes. Le choix du roi. L’adolescence, ou l’embarras du choix. Le couple, entre liberté de choix et choix libéré. Le bon choix. Quelques considérations sur la question du choix en psychologie clinique. Choisir de vieillir ? Bibliographie. Sur le site Cairn : utiliser la navigation article par article pour consulter l'intégralité du dossier.