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Femmes de maison

les avatars boliviens du réglementarisme
01 juin 2013
Numéros de page :
14 p. / p. 79-92
En Bolivie, les maisons de prostitution fonctionnent sur les vestiges d'un réglementarisme importé d'Europe à la fin du XIXe siècle. Depuis la fin de la claustration des femmes dans les années 1990, le système s'est recentré autour de l'obligation du contrôle vénérien. Se dévoile alors une configuration originale où la survivance formelle du réglementarisme coercitif s'est faite équivoque, offrant aux prostituées une marge d'autonomie face aux tenanciers et aux clients.
Note Générale : Fait partie d'un dossier de 8 articles intitulé ″Prostitution : l'appropriation sécuritaire d'une cause victimaire″.