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"On n'est jamais aussi bien que dans sa famille"

01 juin 2013
Numéros de page :
8 p. / p. 51-58
Au début des années 2000, des "politiques du retour" des personnes identifiées comme victimes de la traite des êtres humains ont été formulées en Bulgarie au croisement entre injonctions internationales et mobilisations associatives. L'objet du présent article est d'explorer ces dispositifs en prenant pour site d'observation les refuges au sein desquels les victimes reçoivent une assistance psychosociale. Retracer la carrière de ces hébergements éclairera un processus d'institutionnalisation en pointillés, liée à l'émergence d'une "société de projets" où les programmes d'aide, souvent éphémères, reflètent les concurrences et glissements dans les constructions de la traite en problème public.