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Moins, c'est parfois mieux

01 mai 2024
Numéros de page :
7 p. / p. 304-310 : ill. en coul.
Dans cet article, nous définirons la «prévention quaternaire», qui consiste à minimiser les effets iatrogènes de nos interventions et plus particulièrement de la notion de «surdiagnostic». Ensuite, nous discuterons en quoi une mauvaise appréciation des risques, chez les patients comme chez les thérapeutes, semble nourrir le phénomène. Nous discuterons de l’intérêt de replacer la prévention quaternaire dans le cadre plus large de la prise de décision médicale partagée (DMP) («Shared Decision Making»). Nous nous attarderons sur une des étapes du processus de prise de DMP, celle de la communication des risques. Enfin nous conclurons que, fondamentalement, il s’agit pour les thérapeutes de non seulement partager l’information avec les patients, mais aussi le pouvoir de décider.