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Sandrine Kiberlain dans "Sarah Bernhardt, la Divine" de Guillaume Nicloux

01 décembre 2024
Auteurs
Numéros de page :
pp.16-18, 20-26
C'est la quatrième fois que nous rencontrons Sandrine Kiberlain. La première, c'était en 1997, pour un numéro spécial sur les jeunes acteurs français (no 435). Révélée par son rôle dans "En avoir (ou pas)", de Laetitia Masson, elle déclarait alors : « Ce n'est pas un métier de copie, sinon ça devient totalement inintéressant. » Bien plus tard, nous l'avons interrogée sur sa collaboration avec Alain Resnais (no 653-654, 2015), puis sur son approche de la comédie (no 665-666, 2016). Son incarnation époustouflante de "Sarah Bernhardt, la Divine", mis en scène avec panache par Guillaume Nicloux, nous donne l'occasion de revenir sur les années écoulées, d'évoquer son passage par la chanson, sa première expérience (réussie) de réalisatrice, avec "Une jeune fille qui va bien", sur les débuts d'une comédienne (Rebecca Marder) pendant l'Occupation. Une nouvelle fois, l'échange se révèle passionnant et fructueux, donnant l'impression qu'elle se jette dans l'exercice de l'interview comme dans un rôle. Avec générosité et gourmandise. Sommaire. Un amour de Sarah, la critique du film. "La caméra est mon alliée numéro un", entretien avec Sandrine Kiberlain.