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Montaigne, à corps et âme

Bulletin : Europe 1147
01 novembre 2024
Numéros de page :
pp.248-270
De nombreux philosophes antiques, tel l'empereur Marc Aurèle, dévalorisent le corps et ses « grossières voluptés ». Ils souhaiteraient pouvoir se passer de lui afin de trouver dans la raison ('logos') la félicité à laquelle ils aspirent et qui les élèverait, aux dires d'Épictète, à « l'égal des dieux ». Férue d'anatomie, la Renaissance se montra généralement beaucoup plus conciliante à son égard.