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Y a-t-il encore une place pour les mudulateurs du récepteurs de la progestérone en continu ?

Cas clinique
01 septembre 2024
Numéros de page :
5 p. / p. 554-558
Les modulateurs sélectifs des récepteurs de la progestérone (SPRMs) sont des composés stéroïdiens synthétiques qui interagissent via le récepteur de la progestérone, induisant diverses réponses, agonistes, antagonistes ou mixtes. Les SPRMs ont d’abord été représentés par la mifépristone, utilisée pour ses propriétés antagonistes dans la gestion de l’interruption de la grossesse, puis par l’acétate d’ulipristal, qui est indiqué en contraception d’urgence, mais aussi pour la gestion de myomes utérins symptomatiques. Les SPRMs permettent de réduire le volume des myomes utérins, sans induire les effets secondaires d’hypo-œstrogénie des agonistes de la GnRH, préservant ainsi le capital osseux et la qualité de vie des patientes. Néanmoins, quelques cas graves d’insuffisance hépatique ont conduit à la suspension temporaire de l’acétate d’ulipristal en traitement chronique. En dépit de certaines réserves, les SPRMs offrent des perspectives dans les affections gynécologiques, ouvrant de nouvelles voies thérapeutiques pour améliorer la santé et la qualité de vie des femmes. Des recherches explorent leur potentiel dans l’endométriose, l’adénomyose et la chimioprévention du cancer du sein. Nous décrivons ici le cas d’une patiente avec léiomyomatose péritonéale pour laquelle l’acétate d’ulipristal a significativement réduit les symptômes et l’évolution de la maladie, tout en améliorant la qualité de vie de la patiente, avec même l’obtention d’une grossesse menée à terme.
Note Générale : Bibliogr. p. 557-558