Le nationalisme se renforce inexorablement en Israël, comme l'atteste la présence quasi ininterrompue, depuis 2009, de Benyamin Netanyahou à la tête du gouvernement. Cette montée en puissance s'est traduite par l'adoption de lois qui conduisent à une « délibéralisation » de la vie publique. Ce nationalisme est bien ancré parce qu'il peut compter sur le soutien de trois groupes sociaux : les Séfarades, les religieux et les juifs de l'ex-Union soviétique.