Quel plaisir pour Jo de se réveiller dans le calme, sans le bruit de la radio ni du rasoir électrique ! Quel plaisir d'avoir la salle de bains pour lui seul, quand d'habitude il faut la partager avec la horde familiale ! De disposer de la cuisine, du lait, du beurre, quand bon lui semble. De pouvoir dévaler l'escalier sans entendre hurler : "Moins de bruit !" par la voisine du dessous, de pouvoir traverser la rue sans regarder, d'avoir le trottoir pour soi... Tout Paris pour soi... Quelle puissance, quelle liberté ! On voudrait le dire à tout le monde... Mais là est le problème : il n'y a plus personne... Paris est vide ! (Quatrième de couverture)