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La Fable des abeilles ou Les vices privés font le bien public

1714
Editeur :
Année de parution :
1985
209 p. : 23 cm
9782711681549
La Fable des abeilles est une allégorie vantant les avantages sociaux des actions intéressées comme l'avarice, la cupidité et les autres vices traditionnels. C'est parce que chaque abeille poursuit sont intérêt personnel égoïste que la ruche prospère. Voltaire a bien résumé l'idée à l'article «Abeille» dans son Dictionnaire philosophique : «Mandeville [...] prétend que les abeilles ne peuvent vivre à l'aise dans une grande et puissante ruche, sans beaucoup de vices. Nul royaume, nul État, dit-il, ne peuvent fleurir sans vices. Ôtez la vanité aux grandes dames, plus de belles manufactures de soie, plus d'ouvriers ni d'ouvrières en mille genres [...]. Ôtez aux négociants l'avarice, les flottes anglaises seront anéanties. [...]» En réalité, ce que Mandeville appelle «vice» n'est rien d'autre que ce qu'on appelle les passions ou encore l'intérêt personnel qu'il est vain de vouloir combattre.