Décryptage de l'impasse occasionnée par la réduction des coûts et l'intensification du travail sur la valeur des services en France et dans le monde. Il faut parvenir à revaloriser la qualité de services, prôner un rééquilibrage entre client et prestataire et plaider pour le retour à la satisfaction au travail. Pour cela, il est nécessaire de revoir les fondements du facility management, à l'origine de cette logique industrialiste, et de le faire évoluer vers la création de valeur aménitaire.

La fonction RH cherche aujourd'hui les voies de sa refondation. Trop souvent réduite à un rôle de prestataire interne pour la maîtrise du risque juridique, de plus en plus externalisée quand elle s'occupe de recrutement et de formation, elle doit prouver sa capacité à repenser le travail au-delà de la gestion des contrats et des relations sociales ou même de l'emploi. La gestion des ressources humaines a connu son âge d'or dans les années 70 et 80. Elle portait alors une véritable ambition gestionnaire, au moins dans le contexte de la fin du modèle fordien.

Analyse des corrélations entre la gestion des ressources humaines, dans les entreprises françaises, et la politique. Alors que la fonction RH consiste à appliquer les vieilles recettes issues de la pensée industrialiste, le travail est de plus en plus intellectuel, pour une production majoritairement servicielle. En quête d'une pertinence accrue pour la performance, elle dispose d'une capacité à mettre en oeuvre une volonté politique assumée par des processus (et des responsables identifiés) et pas seulement par des règles.