Enzo travaille à Paris dans un restaurant italien tenu par son ami Franck. Tous deux sont des ex-brigadistes rangés. Un jour, l'idée saugrenue vient à Franck d'enlever le ministre de l'Intérieur français et de le livrer à la population en colère d'un squat de banlieue. L'affaire tourne mal, et Enzo va se trouver alors embarqué dans une expédition infernale.

Les habits d'ombre sont ces bannis condamnés à la prison à vie dans leur pays et à l'errance dans le reste du monde : les anciens militants de Brigades rouges n'en finissent plus d'expier l'échec de leur rêve. C. Battisti fut l'un d'entre eux et ce roman est une radiographie du milieu des anciens brigadistes en exil.

Elle est belle - peut-être sublime -, blonde, - peut-être fausse -, et rusée. Elle les séduit, les tue et disparaît. En emportant leur virilité comme un trophée. Que veut cette meurtrière, qui arpente les rues de la ville à la recherche de sa proie ? Est-elle cette actrice à la célébrité encombrante, cette romancière au talent accablant, une autre encore ? Pour le psychiatre Onno Karo, l'heure n'est plus aux questions qui l'ont, jadis, lancé dans l'activisme révolutionnaire. Aujourd'hui, il trouve des réponses. Presque toutes. Alors que la police piétine, que l'étau se resserre autour de la suspecte, Onno découvre que le confort et l'idée de justice ne valaient pas de renoncer à son idéal... Résolument noir, le nouveau roman de Cesare Battisti nous entraîne dans l'esprit torturé de personnages à jamais désespérés... Traduit de l'italien par Gérard Lecas

Dans cette suite de

4ème de couv. : "Ecrire pour ne pas me perdre dans le brouillard des journées interminables, la tête enfouie sous un coussin, me répétant que ce n'est pas vrai. Que ce n'est pas moi, cet homme que les médias ont transformé en monstre puis réduit au silence des ombres. Qu'il ne peut s'agir que d'un personnage de roman, un de ces coriaces qui cherchent à s'imposer et détruire le récit qu'on est en train d'écrire. Je leur ai couru trop souvent derrière au fil de mes livres pour ne pas les reconnaître. Et je sais qu'il n'est pas facile de les rattraper. Je refais donc le chemin à l'envers, je me raconte. Tout cela ressemble à un journal intime. J'ai toujours eu horreur des journaux intimes.» Cesare Battisti Cet «inquiétant, terrifiant mais passionnant récit» (Bernard-Henri Lévy) nous a été envoyé, comme une bouteille à la mer, par un homme en cavale accusé de plusieurs meurtres. Il en est qu'une telle accusation pourrait éloigner de ce livre. Mais s'ils l'ouvrent sans préjugés, ils sortiront pour le moins ébranlés de la lecture de ce document exceptionnel. "

A Cananéia, au sud du Brésil, un homme nommé Indio Pessoa est retrouvé noyé au large de la baie. L'un de ses amis descend de Sao Paulo pour enquêter sur cette mort suspecte. La victime n'a laissé derrière elle que de mystérieuses notes sur un certain Bacharel, fondateur de la ville du même nom, que l'histoire officielle semble avoir oublié. ©Electre 2020

Le narrateur entremêle le récit de deux périodes de sa vie : les quelques mois qu'il a passés à Rio, dans l'ombre d'une femme, alors qu'il était en fuite ; et des épisodes de vie depuis la prison où il est incarcéré.

Une meurtrière en série séduit des hommes, les tue et disparaît en emportant leur virilité comme un trophée. Le psychiatre Onno Karo se lance dans l'enquête.

Avec la quête de l'identité, le racisme est le thème principal de cette histoire.

Réfugié politique en Bolivie, Adriano pensait sa famille en sécurité au Brésil, entourée par ses compagnons de lutte. Mais il a été trahi. Un avion militaire le transporte vers l'Europe. Depuis sa cellule, il se remémore les combats passés et présents en Amérique latine. ©Electre 2022