Des années après Vipère au poing, Jean Rezeau découvre la vie de couple et la paternité. Désormais éloigné de la tyrannie de sa terrible mère, surnommée Folcoche, il découvre à son sujet un secret édifiant lié à la naissance de son jeune frère.

Réfugié pendant la guerre dans une petite sous-préfecture algérienne, puis à Fès pour un plus bref séjour, le jeune Jean Orieux découvre avec l'émerveillement de l'enthousiasme les charmes d'un Islam folklorique et fabuleux, comme on a peine à imaginer qu'il existait encore il y a moins de quarante ans. De la médiocrité satisfaite des "colons" aux luxueux raffinements des riches familles indigènes, c'est une mini-comédie humaine qui naît dans ce journal, tenu au jour le jour, et soudain surgi du passé dans sa fraîcheur d'origine, passionnant comme un roman, sans renoncer pour autant à la vérité du témoignage. Le grand et le petit monde du trouble Abderrhamane le magnifique, de Saïd, frère arabe de Scapin, de Si Kadour le Seigneur, de la volcanique Mme Shakespeare, et de quelques autres, dont M. André Gide lui-même, fourmille de personnages pittoresques, dans le décor de misère et de Mille et Une Nuits des cités orientales telles qu'on les rêve. Mais Jean Orieux n'est pas Shéhérazade qui fabule. Très brillant, c'est un écrivain, ravi, attentif, curieux de tout, comme s'il avait pressenti, dès l'été 42, qu'il lui fallait fixer aussitôt, pour notre délectation d'aujourd'hui, l'équilibre éphémère de cette société condamnée par l'histoire à disparaître.

Dans ce journal de voyage, L. Nucera refait le parcours du Tour de France 1949, gagné par Fausto Coppi. Le matin, il roulait par les plaines et les cols, l'après-midi, il marchait dans les villes. L'observateur se fait aussi conteur malicieux, conquis plutôt que conquérant.

En 1942, Henry de Monfreid est au Kenya quand il part à la recherche de mystérieux mammifères qu'on dirait échappés des troupes d'Hannibal. Un « western africain » où rebondissements et émotions fortes se succèdent au rythme d'un tam-tam endiablé.

Très jolie et affectueuse, une petite chatte est donnée à une enseignante retraitée. Celle-ci ne peut s'empêcher de s'y attacher et de la considérer comme l'enfant qu'elle n'a jamais eu. Mais quelle n'est pas sa surprise quand la chatte se met à parler... L'intelligence, la délicatesse, l'humour et la culture de l'auteur transparaissent à chaque ligne.

" Gourou le lion est bien gentil avec Thomas et ses amis ! Chez lui, c'est le paradis, pourquoi en douter ? Il l'a promis... Petits moutons, petits moutons...faites attention ! "